Olivier Auber

FYP éditons, 20 avril 2019

L’internet aurait pu être radicalement différent. Le monde aussi. Dans les années 1990, une autre forme de réseau a été expérimentée dans un relatif secret. Il aurait mis les humains en relation sans intermédiaire et sans vampiriser leurs données personnelles. Il n’aurait pas fabriqué les nouveaux empires que l’on connaît. Mais les opérateurs télécoms, les États et tous les pouvoirs ont rejeté ce réseau. Alors comme Galilée en son temps, les créateurs du NET ont dû se renier et renoncer à la promesse originelle d’émancipation, d’ouverture et de partage.

Trente ans après, le monde façonné par internet s’est enfermé dans un géocentrisme totalitaire. Le digital auquel nul ne peut prétendument échapper prédit que l’effondrement arrive, suivi au mieux de notre remplacement par des intelligences artificielles, au pire de notre extinction pure et simple. Nous ne pourrions que subir une sorte de darwinisme numérique.

Avec Anoptikon, Olivier Auber propose une tout autre perspective fondée sur ce qu’il appelle l’être en réseau qui augure une nouvelle relation entre l’homme et la technique. Plutôt que l’anéantissement qui nous est promis, c’est au contraire une nouvelle ère qui s’ouvre.

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L’auteur

Olivier Auber est un artiste et un scientifique français connu pour l’invention d’un jeu en réseau appelé le Générateur poïétique (GP) — un modèle de l’interaction sociale —, et pour le concept de perspectives anoptiques. Il vit en Belgique où il est associé au centre de recherche interdisciplinaire Leo Apostel de la Vrije Universiteit Brussel (VUB).