Bien plus qu’une idée : une vie en communs
Communs ? Le mot sonne comme une abstraction. Une réponse un peu floue à la recherche éperdue d’une voie rejetant, et la litanie modernisatrice de l’ultra libéralisme, et l’illusion d’un remix de l’hymne des nationalisations. D’un chemin s’opposant, et à la marchandisation de tout et son contraire, et à la mise sous tutelle administrative de notre quotidien. Au mieux, sur un versant plus positif du terme, le quidam pense à l’idée de «mise en commun», donc à cette notion de «partage» qu’ont galvaudées les plateformes de l’économie dite collaborative. Mais peu d’images concrètes lui viennent en tête.
Il suffit pourtant de visiter a posteriori le site du festival Le Temps des communs d’octobre dernier dans sept pays francophones, dont des dizaines de villes françaises, pour constater à quel point les communs vivent désormais de mille feux, digitaux ou non, partout dans le monde, et en particulier dans ce qu’on appelle en France les «territoires».
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Un article d’Ariel Kyrou (@ArielKyrou)