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Hacking for the Commons

Avec la numérisation en marche, presque tous les secteurs de l’activité humaine sont affectés… À l’échelle mondiale, la connaissance est devenue aujourd’hui l’une des principales sources de profit pour la minorité de ceux qui l’accapare, au détriment du Commun. Dans ce contexte, le mouvement du “Libre” offre peut-être la seule alternative viable au monde “propriétaire”, et aux excès de sa logique rentière. Le documentaire de Philippe Borrel est une bonne introduction aux enjeux éthiques, économiques et politiques du “Libre”, aux principes mis en œuvre par ses nombreux adeptes tout autour de la planète.

Après avoir réalisé le documentaire “La bataille du Libre” (87mn) sorti en français début 2019, l’équipe souhaite réaliser une version internationale du film et donc produire une version anglaise qui s’appellera « Hacking for the Commons » afin de donner à voir ce film au public le plus large. Pour cette adaptation ils auront bien sûr besoin de moyens techniques et humains.
Ils ont aussi envie de réaliser de nouveaux bonus pour accompagner le film (des séquences ou interviews), soit à partir de rushs existants, soit grâce à de nouveaux tournages. Il s’agira de réaliser plus d’une quinzaine de bonus inédits, qui s’ajouteront aux 15 déjà disponibles, avec l’objectif final de les mettre – tous – à disposition du Commun, sous licence libre Creative Commons.

C’est pourquoi une campagne de financement participatif est en cours. Vous pouvez contribuer ici : https://www.labatailledulibre.org/financement-participatif/

Texte issu du site internet https://www.labatailledulibre.org

Du labeur à l’ouvrage

Laetitia Vitaud

Calmann Lévy – 18/09/2019

Le monde du travail que nous a légué le xxe siècle est en crise.
Pendant près d’un siècle, il s’est organisé autour d’un contrat par lequel l’employeur garantissait un salaire, une relative sécurité de l’emploi et un statut social au travailleur. En échange, ce dernier consentait à une certaine forme d’aliénation. C’était le monde du labeur.
Aujourd’hui, cependant, ce monde se désagrège  : les salaires stagnent, les parcours professionnels deviennent chaotiques et l’on s’y ennuie de plus en plus.
Heureusement, un nouveau monde est en train d’émerger, celui de l’ouvrage. On y réinvestit les valeurs longtemps négligées de l’artisanat  : indépendance du travailleur, maîtrise de son temps et de ses tâches, attention aux besoins de l’utilisateur final… et incertitude quant à l’avenir. On y voit apparaître de nouvelles manières d’être au travail. On y réévalue les métiers naguère méprisés du quotidien, bouleversant les hiérarchies et interrogeant les assignations traditionnelles de genre.
Laëtitia Vitaud resitue cette transition du labeur à l’ouvrage dans l’histoire, la décrit avec précision, chiffres à l’appui, et propose des pistes pour adapter le droit du travail, le management et les systèmes de protection sociale.

Laëtitia Vitaud est agrégée d’anglais et diplômée d’HEC. Depuis 2015, elle développe une activité de recherche et de conseil auprès de grandes entreprises autour des thèmes du futur du travail et de la consommation. Elle est rédactrice en chef du média «  entreprises  » de la société Welcome to the Jungle. Laëtitia Vitaud vit et travaille à Londres.

La comptabilité P2P pour la survie planétaire

La P2P Foundation a publié un nouveau rapport intitulé « La comptabilité P2P pour la survie planétaire – Vers une infrastructure P2P pour une société circulaire socialement juste« . Ce rapport est en anglais, mais devrait faire l’objet d’une traduction communautaire en français dans les semaines qui viennent. En attendant, voici quelques éléments.

Introduction de Michel Bauwens

Pourquoi devriez-vous lire ce dernier rapport de la Fondation P2P, et pourquoi est-ce important ?

Notre inspiration vient de la grande synthèse fournie par Kate Raworth dans son livre, Doughnut Economics, qui présente graphiquement la grande question de notre époque : peut-on produire pour les besoins humains, sans dépasser les limites planétaires ?

À notre avis, cela exige un changement fondamental vers un système économiq ue centré sur les communs, qui peut non seulement conserver, mais aussi régénérer les ressources humaines et naturelles. Comment ? En utilisant la’technosphère’ : notre accumulation de connaissances techniques et scientifiques, mais sur une nouvelle base de conscience écologique profonde, en partenariat avec les autres êtres de la planète.

Pour ce faire, nous devons tenir pleinement compte de notre impact sur le monde. Tout d’abord, nous devons reconnaître et atténuer nos impacts négatifs, mais nous devons aussi reconnaître les contributions positives qui ne sont pas reconnues. Nous entrons ainsi dans la sphère de ce que les économistes appellent les  » externalités « , et qui sont à peine reconnues dans nos systèmes de valeurs et de comptabilité.

La bonne nouvelle, c’est qu’en même temps qu’un nombre croissant de personnes reconnaissent la crise systémique et sa relation avec l’écologie, des outils qui nous permettent de gérer différemment nos processus économiques se mettent en place. En utilisant les principes de la production cosmo-locale, c’est-à-dire en partageant les connaissances à l’échelle mondiale mais en produisant aussi localement que possible pour réduire notre empreinte humaine, nous pouvons maintenant utiliser une logistique partagée et des systèmes de comptabilité partagée. Ce rapport présentera des sujets tels que la comptabilité contributive, qui reconnaît les contributions génératives au bien-être de la terre et de ses habitants ; la comptabilité des flux de valeurs, présentée comme une alternative à la comptabilité en partie double narcissique, sur laquelle le capitalisme s’appuie pour rester aveugle à son impact social et écologique ; et la comptabilité thermodynamique, qui fournit un accès direct aux flux non financiers de matière et d’énergie. Les outils existent, c’est la bonne nouvelle, mais ils ne sont pas encore intégrés. Ce rapport offre une vision de la façon dont ils peuvent être intégrés dans une infrastructure de production cosmo-locale.

Certains de nos lecteurs connaissent peut-être les  » débats sur le calcul  » des années 1930, qui opposaient les économistes libéraux pro-marché, comme Hayek, qui favorisait les mécanismes de prix, aux économistes socialistes comme Bauer, Neurath et finalement Polanyi, qui défendaient les avantages de la planification. Dans nos sociétés industrielles, cette discussion lib/lab a occulté une troisième dimension : celle des biens communs et de leur autogestion par la coordination mutuelle. Aujourd’hui, les grandes entreprises capitalistes planifient certes, mais elles ne planifient pas l’équilibre avec l’humanité et les êtres naturels, c’est une planification extractive. Le marché alloue les ressources, mais sans aucune connaissance de l’impact. Enfin, nous constatons qu’une grande partie de la coordination mutuelle basée sur les communs se produit dans la production de soi-disant (mais pas vraiment !) « ressources immatérielles » (connaissances, logiciels, design), mais qu’elle a à peine touché la coordination de la production matérielle pour le moment. Grâce à la comptabilité partagée, qui se situe entre les transactions du monde matériel et notre prise de décision humaine, cela devient maintenant possible.

Ce que nous décrivons ici, c’est donc une économie à trois niveaux, et son infrastructure, qui est capable de coordonner la production, en transcendant et en incluant les trois grandes méthodes d’allocation des ressources :

  • une coordination mutuelle par le biais d’une logistique et d’une comptabilité partagées
  • des mécanismes de marché éthiques et génératifs pour l’échange équitable des ressources
  • un cadre de planification, indiquant les ressources planétaires disponibles pour le choix humain, afin que nous puissions produire tout en préservant la planète et ses êtres, et même les régénérer.

Nous espérons que vous apprécierez notre analyse du travail accompli par des pionniers innovateurs, qui développent les outils dont nous aurons besoin pour sauver notre planète.

Avant-propos de Kate Raworth

Eurostar : 10h52, de Bruxelles à Londres. Je fais la queue pour le contrôle des passeports et je vois un visage familier devant moi : c’est Michel Bauwens ! Il est clairement surpris d’entendre son nom appelé juste derrière lui dans la file d’attente, mais sa surprise se transforme rapidement en plaisir partagé lorsque nous comprenons que nous aurons la chance bien trop rare de passer du temps ensemble.

Nous nous retrouvons dans le wagon-restaurant du train où, voyageant à 240 kilomètres à l’heure sous la Manche, Michel me parle de son projet d’écriture estival. A peine quelques instants après qu’il ait commencé à parler, j’ai dû sortir mon cahier et commencer à noter des choses parce que, à la manière typique de Michel, il sort des phrases intrigantes que je n’ai jamais entendues auparavant et qui ont un attrait immédiat. Production cosmo-locale. Mutuelles de travail. Thermodynamique de la production par les pairs.

Ce rapport, rédigé au cours de la dernière année par Michel, Alex Pazaitis et une équipe de collaborateurs, réunit ces idées et bien d’autres pour envisager les communs au cœur d’une économie du XXIe siècle conçue pour assurer la santé sociale et écologique. Dans sa vision ambitieuse, ce rapport combine un engagement de longue date en faveur d’une production commune par les pairs avec une nouvelle approche mondialement localisée de l’économie circulaire et, ce faisant, redessine la technologie du registre distribué (penser : au-delà de la blockchain) afin de la rendre possible.

Laissons donc de côté l’obsession généralisée d’aujourd’hui pour les « smart contracts », le capitalisme de plateforme et les économies d’échelle : ils ne servent qu’à renforcer les modes de production dominants et extractifs du siècle dernier. Plongez plutôt dans ce rapport et découvrez les possibilités des contrats d’Ostrom, le coopérativisme de plateformes et les économies d’échelle. Ces idées sont les germes d’une économie générative fondée sur les communs et adaptée aux défis sociaux et écologiques du XXIe siècle.

Si vous voulez changer votre pensée économique, et vous retrouver à la pointe de la pensée basée sur les communs, lisez simplement ce qui suit.

Sommaire exécutif

Comment lire ce rapport : si vous n’êtes pas un expert mais que vous vous intéressez aux infrastructures futures, le chapitre 1 est le chapitre « visionnaire » le plus lisible, qui vous donnera les grandes lignes de ce que nous souhaitons réaliser avec ce rapport. Les chapitres 2 et 3 s’adressent aux experts les plus motivés qui s’intéressent particulièrement à un certain nombre d’outils techniques déjà disponibles pour permettre cette vision. Chacun de ces chapitres a également sa propre introduction contextuelle, qui pourrait être utile pour le lecteur moins technique.

La question clé abordée dans cette étude est de savoir comment changer un système qui encourage et récompense l’extraction – mais ne peut pas reconnaître et récompenser la richesse créée par les activités génératrices – vers un système qui est capable de récompenser et d’encourager les pratiques génératrices.

Le présent rapport est fondé sur l’idée que l’une des principales faiblesses de l’économie politique actuelle est son incapacité à reconnaître et à gérer les « externalités », en ce qui concerne les coûts et les avantages reçus ou causés par des acteurs économiques qui ne sont pas comptabilisés ou payés. Sous le régime du capitalisme, une entreprise devient compétitive en grande partie à cause de sa capacité, et de celle du système dans son ensemble, de ne pas « payer » pour des contributions sociales et environnementales positives, et de laisser la réparation des dommages sociaux et environnementaux à d’autres acteurs, c’est-à-dire principalement les citoyens ou l’État. Il n’existe pas de solution structurelle pour financer les activités (ré)génératives, sauf la plupart du temps « après coup » ou par le biais de « réglementations » qui sont imposées « de l’extérieur » par la force coercitive de l’État. Ce rapport examine les efforts en cours, même sous forme de prototypes et d’expériences, pour remédier à cette situation, c’est-à-dire pour avoir un système productif qui peut répondre aux besoins humains sans dépasser les limites extérieures, un peu comme Kate Raworth l’a expliqué dans son livre Doughnut Economics. Ces solutions se situeraient beaucoup plus « en interne », au sein même du système de production. Cette façon de penser est analogue à celle qui consiste à penser à une « prérépartition » de la richesse plus juste sur le plan social, plutôt qu’à une simple « redistribution ». Ces solutions ne remplaceraient pas la réglementation externe, qui a encore un rôle à jouer, mais la compléteraient.

Nous croyons qu’un nombre important de ces ingrédients nécessaires à un tel changement structurel sont disponibles par le biais de certains des systèmes techno-sociaux émergents qui évoluent conjointement avec les réseaux distribués.

Le premier élément structurel est le partage des chaînes d’approvisionnement pour une économie perma-circulaire. À la Fondation P2P, nous croyons qu’une économie circulaire ne peut être réalisée sans partager les connaissances logistiques qui sont actuellement enfermées dans les prés carrés de la logistique privée. Ce n’est qu’en partageant les intrants et les extrants des uns et des autres que les partenaires d’un écosystème ouvert pourront s’adapter à une véritable économie circulaire. Dans ce rapport, nous accordons une certaine attention à une évolution vers une collaboration écosystémique, mais sans entrer dans les détails des chaînes d’approvisionnement elles-mêmes. Le concept de « perma-circularité » fait référence à la nécessité de maintenir la croissance de notre consommation matérielle et énergétique en dessous de 1% par an, afin d’éviter l’augmentation exponentielle des ressources que nous demandons à notre planète.

Nous prêtons attention à un certain nombre de technologies qui nous permettront d’évoluer vers des écosystèmes de collaboration, en particulier les grands registres distribués ouverts et partagés, provenant pour la plupart de l’espace de développement technique dit « de la blockchain ». Mais nous nous concentrons en partie sur les développements « post-blockchain », qui évitent un certain nombre de problèmes systémiques associés à la première génération de technologies de la blockchain, par exemple, les problèmes d’échelle, la consommation exponentielle d’énergie, etc. Les coopératives de protocoles sont des référentiels mondiaux de connaissances, de codes et de conception open source, qui permettent à l’humanité de créer des infrastructures pour la mutualisation des principaux systèmes d’approvisionnement (tels que l’alimentation, l’habitat, la mobilité), et qui sont régies par les différents acteurs concernés, dont les citoyens affectés.

Avec les grands registres distribués, trois nouvelles formes de comptabilité collaborative peuvent être introduites, qui permettront aux acteurs économiques de gérer leur production tout en reconnaissant les externalités sociales et écologiques positives et négatives. 1) La comptabilité contributive, dont nous avons discuté dans notre rapport précédent. 2) Les valeurs de l’économie des communs, qui permet la reconnaissance de tous les types de contributions, pas seulement le travail salarié. 3) La comptabilité REA, c’est-à-dire la comptabilité des ressources, des événements et des agents, qui permet aux acteurs de considérer leurs transactions comme faisant partie d’un écosystème de collaboration, qui est une « comptabilité des flux » plutôt qu’une vision basée sur l’accumulation d’actifs dans une seule entreprise. Enfin, nous avons besoin d’un accès direct aux « flux thermodynamiques » réels qu’exige la production, c’est-à-dire les quantités de matière et d’énergie nécessaires, dans le contexte des limites planétaires.

Le chapitre 1 de ce rapport est un résumé de dix années de recherche à la Fondation P2P (y compris celle menée par notre propre laboratoire P2P mais aussi par nos partenaires dans des programmes de recherche communs) sur ce que nous savons aujourd’hui de l’économie des communs en émergence. Il comprend un exposé de base des raisons pour lesquelles l' »invention » de la blockchain a été importante, mais souligne que les grands registres distribués nécessaires pourraient prendre d’autres formes à l’avenir. Cette section n’offre peut-être pas beaucoup d’éléments nouveaux pour ceux qui connaissent déjà le sujet sur le plan technologique, mais elle présente un engagement critique à l’égard des qualités et des défauts du modèle actuel et suggère comment il peut être modifié et transformé pour servir aussi de base à une économie post-capitaliste et centrée sur les communs.

Le chapitre 2 du présent rapport décrit en détail divers projets technologiques qui pourraient servir d’outils pour développer des écosystèmes de collaborations, à partir de grands registres distribués. Notre objectif ici est de montrer que des solutions sont en cours d’élaboration, mais qu’elles restent fragmentées à ce jour, de sorte que nous souhaitons démontrer qu’un alignement vers une intégration plus poussée conduirait à des avancées significatives vers une production durable.

Enfin, le chapitre 3 met l’accent sur les innovations comptables dont nous aurons besoin et qui devront être intégrées dans les nouvelles pratiques basées sur des chaînes d’approvisionnement partagées utilisant des grands registres partagés. Ceci inclut, comme expliqué ci-dessus, des outils de comptabilité contributive, basée sur les flux et la thermodynamique.

Le présent rapport ne se concentre pas sur les innovations au sein des principaux acteurs industriels en quête d’une plus grande durabilité, mais sur les formes de germes qui, en n’ayant pas à traiter avec les systèmes existants, sont mieux à même de se réorganiser en harmonie directe avec les possibilités offertes par les nouveaux outils reflètant le nouveau paradigme. Bien sûr, cela signifie qu’ils ont moins de ressources, mais ils offrent des indications plus claires pour un avenir possible.

L’objectif de ce rapport est donc d’encourager l’ouverture d’esprit face aux nouvelles possibilités d’intégration afin que nous puissions passer à une économie régénératrice, et de montrer que des outils émergents sont disponibles pour mettre en œuvre ces changements nécessaires.

Table des matières

Chapitre 1 : Contexte de l’étude

1.1. L’étude de la Fondation P2P sur les communs et la transition des communs

1.2. La valeur dans les communs

1.3. L’économie cryptographique émergente comme indicateur de la transition cosmo-locale

1.4. Notre vision

Chapitre 2 : Outils et technologies pour des écosystèmes de production intégrés, équitables et durables

2.1. Introduction

2.2. Outils d’intégration mutuelle

  • Agence spatiale européenne (ECSA) : Un environnement pour des espaces économiques interconnectés et des organisations distribuées programmables à base commune
  • Holochain : Une alternative à un grand livre global distribué, basé sur le biomimétisme
  • DAOstack : Mécanismes intégrés pour une gouvernance à grande échelle

2.3. Outils de diffusion et d’échange

  • FairCoin et FairCoop : Des outils pour un écosystème coopératif ouvert et cosmo-local
  • Trustlines : Crédit mutuel pour le bien commun
  • Circles : Un revenu de base décentralisé
  • Envienta : Un environnement intégré pour la fabrication de logiciels libres
  • FabChain : Lier la recherche de pointe aux métabolismes urbains et à la production et à la fabrication en général
  • Terra0 : Donner une agence de DAO aux ressources naturelles
  • Contrats d’Ostrom : une gouvernance par les communs pour l’évolution des smart contracts

Chapitre 3 : Évolution de la comptabilité

3.1. Nouveaux cadres de comptabilité et de planification

  • Guerilla Translation : Comptabilité multi-flux pour le coopérativisme à valeur ouverte et basé sur les communs
  • Ressources – Événements – Agents (REA) : Un système comptable pour la coopération en réseau et les chaînes d’approvisionnement partagées
  • Rapports 3.0 : Accès direct à une représentation des flux de matières et d’énergie dans les chaînes d’approvisionnement interconnectées
  • MuSIASEM : Comptabilisation des flux matière/énergie et leurs limites

3.2. Comptabilisation de l’impact et des externalités

  • Réseau Regen : ‘Protocoles d’état écologique’ pour vérifier les progrès en matière de durabilité et de regénérativité
  • Le Système comptable des communs : contribuer pour avoir un impact positif

3.3. Intégration multicouche : Comment les nouvelles technologies s’intègrent les unes aux autres

3.4. Production pour les besoins sociaux dans les limites de la planète

Télécharger P2P Accounting for Planetary Survival
Une publication commune de P2P Foundation, Guerrilla Foundation et Schoepflin Foundation.

Article original en anglais, traduit avec l’aide de DeepL

Illustrations : Nullfy