Posts étiqutés "Tiers-lieux"

Au crépuscule des lieux

Pierre Giorgini

Bayard éditions (octobre 2016)

Présentation de l’éditeur :

Ce nouveau livre de Pierre Giorgini s’attaque au concept probablement le plus fondateur de l’âme humaine : le lieu. Il explique comment la transition technoscientifique que nous vivons est en train de bouleverser notre rapport aux lieux, aux espaces, au local… C’est le « crépuscule des lieux » ! Le psychanalyste jacques Arènes, qui signe une très belle postface, écrit : « Nous avons perdu notre toit » !
Associée à un phénomène d’hyper-concentration (capitaux, centres de décision, espaces publics et services…) et l’abolition des frontières, cette révolution nous met devant des choix décisifs pour l’avenir de l’humain.
P. Giorgini pense une fois de plus avec talent la transition : comment inventer des « tiers-lieux », des espaces ouverts et fédératifs, qui associent la création en réseaux et l’enracinement local? Il est urgent de travailler à des liens entre le global et le local.

Extrait :

La nécessité de créer ou de recréer de nouveaux lieux qui articulent le local et le global signifie que nous avons plus de mal avec cette expérience d’habiter, expérience couvrant le vaste champ du plus intime à l’ensemble du monde global. Les liens sont actuellement fragiles, et ils peinent à s’habituer en un lieu.  Il faut du temps pour habiter : il est nécessaire de faire confiance au lieu et à ceux qui l’occupent avec nous. Une partie d’entre nous – les plus fragiles psychiquement et socialement – sont expulsés de  leur lieu et de leurs liens. Leur habitat se rétrécit à quelques-uns, et parfois à eux-mêmes. Le monde connecté, et la société en réseau maillé ne sont réellement profitables qu’à quelques-uns : comment faire en sorte que ceux qui vivent à marge de ce monde y soient eux aussi intégrés ?

 

Viens dans mon tiers-lieu, j’organise un hackaton en open source

Par Jean-Laurent Cassely

L’Open model, le peer to peer et les fablabs expliqués comme au bistrot. Ou les questions les plus bêtes que vous n’osez pas poser à un «maker» qui bosse dans un «fablab collaboratif» en «open source».

Michel Bauwens, président de la fondation Peer to Peer (P2P), était à Paris en mars pour présenter son nouveau livre, Sauvez le monde, vers une économie post-capitaliste avec le peer-to-peer (éd. Les liens qui libèrent) prolongeant notamment la réflexion de Jeremy Rifkin sur l’impact du numérique sur l’organisation économique, qui remettrait les «communs», ces biens qui appartiennent à tout le monde, au cœur de la création de valeur et inciterait à repenser en profondeur l’économie capitaliste reposant sur une maîtrise totale de la chaîne de production et une protection des innovations par la propriété intellectuelle.

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